Anamnèse sous prométhazine
récit
plomb, acier, électronique
56 x 78 x 6 cm

Anamnèse sous prométhazine est un récit autour de la parole, de la mémoire, mais aussi d’un sentiment d’aliénation, d’étrangeté à soi et au monde, qu’une protagoniste ressent lors d’un processus de réapprentissage de sa propre langue. Le récit existe à travers deux formes distincte ; d’une part, le texte d’une nouvelle qui a été écrite, puis détruite, et partiellement oubliée ; d’autre part, une sculpture extraite de cette nouvelle se composant d’un moulage de dents en plomb disposé sur un portant en acier. De ces deux formes, seule persiste la sculpture qui est présentée dans l’espace d’exposition comme le vestige d’un récit sur la parole et l’oubli.